Par la voix de son haut-commissaire aux droits de l’homme, les Nations-Unies exigent le retrait du décret pris par le Chef de l’Etat du Mali, le mardi 13 mai 2025, relatif à la dissolution des partis politiques. Pour ce fonctionnaire, ce dispositif menacerait la disparition de toute opposition. En d’autres termes, à l’ONU on souhaite de l’agitation et de la contestation stérile et permanente dans notre pays.

L’ONU demande aux autorités de la transition de relâcher les détenus politiques, de rétablir « entièrement les droits politiques, de garantir les libertés fondamentales et d’organiser les élections avec un calendrier dévoilé sans délai ».
Dans un communiqué diffusé ce vendredi, un diplomate onusien estime que « toute restriction de la participation politique doit être conforme aux obligations internationales du Mali en termes de droits humains ». De quelles obligations s’agirait-il ? La Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 et la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 27 juin 1981 ; qui n’interdissent nulle part à un État de gérer de manière souveraine ses affaires intérieures notamment de suspendre, d’interdire ou dissoudre un parti politique, selon les lois et règlements du pays.
Pourquoi les Nations-unies n’ont pas diligenté notre plainte contre la France en la traitant ‘‘sans délai’’. Ça ressemble à de la provocation, ça.
Est-ce qu’il y a des partis politiques et le multipartisme avec opposition réelle dans tous les pays du monde ? Par exemple au Qatar, en Algérie, aux Émirats arabes unis, à Oman, au Bareihn, en Chine, en Corée du nord, en Russie…
Mais qu’est-ce qu’elle a dit, l’ONU, quand les Européens ont interdit à un candidat potentiel Roumain ; jugé pro-russe de se présenter et remporter l’élection présidentielle ? Ou encore le fait qu’un terroriste toujours classé comme tel à l’ONU soit installé Président (sans élection) en Syrie ! Ou encore le divertisseur de Kiev qui se proclame toujours président malgré la fin de son mandat selon la constitution ukrainienne ? Et le ROI démocratiquement placé de la Côte d’Ivoire qui refuse de céder le pouvoir après avoir brigué un troisième mandat anticonstitutionnel ? Eh ONU, Ah ONU, Sabali… Ou bien c’est parce que le Général Assimi Goita ne fait pas la dissuasion avec ses joujous comme le Boss de Pyongyang ? Bande d’amnésiques du deux poids, deux mesures, ça viendra. ‘’Don ka djan a sabali te’’.
Le président de l’Ukraine a interdit des partis politiques le 20 mars 2022 et a envoyé depuis ses opposants en prison, où étaient les Nations-unies ? Un peu de fougue juvénile n’est pas si mal à propos : on emmerde l’ONU…
Qu’elle prenne souverainement ses décisions tout en joignant les actes forts à ses décisions afin de mettre fin au génocide commis par l’armée sanguinaire et barbare d’Israël contre la bande de Gaza. Si ça, c’est compliqué pour l’ONU, elle n’a qu’à aller aux Émirats arabes unis, en Arabie Saoudite ou en Côte d’Ivoire à côté pour leur demander d’instaurer pour certains la démocratie et de faire revenir certains partis politiques pour d’autres. Après, Assimi va voir ce qu’il peut faire.

PAR MODIBO KONE

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