Dans le cadre de la 4e édition de la SENARE, le centre régional de l’énergie solaire (CRES) de Badalabougou a été, ce mardi 16 septembre 2025, le théâtre d’un débat citoyen et intellectuel sur la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale au Mali. Ce rendez-vous, bien plus qu’un simple exercice académique, se voulait une étape cruciale dans notre quête collective pour la paix durable, de cohésion nationale et de renaissance de l’État malien.

Cette rencontre qui a eu lieu ce deuxième jour de la semaine nationale de la réconciliation (SENARE) était présidée Colonel Fatoumata B COULIBALY, présidente de la Commission nationale d’organisation de la SENARE.
Elle a enregistré la participation des forces vives de la nation, des experts membres de la commission nationale de rédaction du Projet de charte nationale pour la paix.
Pour décortiquer ce thème, la Commission nationale avait fait appel à deux panélistes, experts membres de la commission nationale de rédaction du Projet de Charte nationale pour la paix, à savoir : le Dr Jérémie COULIBALY, Enseignant chercheur à l’Université de Kurukanfuga, conseiller au ministre de la promotion de la femme ; Mme Marie-Thérèse DANSOKO, Enseignante chercheuse à l’Université de Kurukanfuga ; conseillère au ministère de la Justice.
Leur double expertise, institutionnelle et académique, a permis aux participants de mieux comprendre le contenu de la Charte, mais aussi ses implications profondes et pratiques pour la société malienne dans son ensemble.
Ainsi, Mme Marie-Thérèse DANSOKO a axé son intervention sur le contexte, la justification et ainsi que le processus d’élaboration de la Charte.
Par sa part, Jérémie COULIBALY a entretenu les participants sur le contenu de la Charte.
Des différentes interventions, il ressort que la réconciliation nationale ne saurait être réduite à un slogan, ni à une formalité institutionnelle.
Elle est le fruit d’un cheminement de mémoire, de vérité, de justice et de pardon.
Document fondateur et novateur, la Charte pour la paix a été élaborée à l’issue d’un vaste processus de concertation nationale et porte la voix de toutes les sensibilités du pays : autorités coutumières et religieuses, jeunes, femmes, leaders communautaires et acteurs politiques.
Elle vise à établir un socle commun autour des valeurs partagées pour consolider la paix.
La Charte n’est donc pas seulement une référence juridique, elle se veut un contrat moral et politique, un guide de reconstruction et de réconciliation dans un Mali en quête de stabilité et de prospérité.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

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