L’audience de l’ancien Premier ministre Moussa MARA aura lieu, ce lundi 29 septembre 2025, au Pôle national de lutte contre la Cybercriminalité. Selon des sources judiciaires, l’ancien MARA est accusé de plusieurs chefs d’inculpations dont : « atteinte au crédit de l’État » ; « opposition à l’autorité légitime » ; « incitation au trouble à l’ordre public » ; diffusion de nouvelles mensongères.
Dans une publication, hier dimanche, sur les réseaux sociaux, Me Mountaga TALL, avocat de l’inculpé, a annoncé que le procès de son client concerne aujourd’hui deux volets. Il s’agit selon Me. TALL, de la demande de liberté et le dossier de fond.
Toute chose qui explique que la défense de Moussa MARA va, sans doute, demander ce lundi, la liberté de son client. Au même moment, le Pole statuera sur le fond du dossier de MARA.
Les proches de l’inculpé soutiennent que MARA ‘’est un homme utile à son pays qui se présentera devant la justice ce lundi’’. Par ailleurs, ils appellent ses soutiens à la prière.
Le porte-parole de la cellule de communication de l’ancien premier ministre, Hamidou DOUMBIA avance sur ses plateformes numériques : « L’homme qui se présente aujourd’hui devant le juge est quelqu’un qui assume ses responsabilités et ne fuit pas ».
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, à la veille de son audience, les proches de Moussa MARA rappellent que l’inculpé finançait depuis le début de la Transition des projets de jeunes pour plus de 100 millions de F CFA pour les aider à sortir de la pauvreté.
« En détention, il a poursuivi ses actions sociales au profit de ses compatriotes », affirment-t-ils.
A titre de rappel, l’affaire judiciaire de Moussa MARA a commencé en fin juillet 2025, lorsqu’il a publié en ligne un message relatant sa visite à plusieurs personnalités incarcérées, parmi lesquelles Ras Bath, Rose « La Vie Chère », Clément Dembélé, Issa Kaou NDJIM et l’imam Bandiougou TRAORE.
MARA avait qualifié, dans sa publication sur sa page, ces personnes de « détenus d’opinion ». Une qualification qui aurait alerté la justice.
Ainsi, la Brigade d’investigations judiciaires de Bamako a convoqué l’ancien Premier ministre MARA qui a été renvoyé devant le Tribunal de grande instance de la Commune IV. Ensuite, le 1er août 2025, l’ancien Chef de gouvernement a été convoqué par le Pôle national spécialisé dans la lutte contre la cybercriminalité.
Enfin, MARA a été placé sous mandat de dépôt pour les mêmes chefs d’inculpation retenus par le Tribunal de grande instance de la Commune IV.
A rappeler que la défense de Moussa MARA est assurée par Me Mountaga TALL. L’avocat, Me TALL en tout cas, conteste l’ensemble des charges retenues contre son client avant d’annoncer qu’il reste déterminé à faire triompher le droit.
PAR SABA BALLO