Dans un communiqué rendu public le samedi passé, les séparatistes du nord ont annoncé la fin du blocus sur les principaux axes dans la partie nord de notre pays. Ce blocus avait été instauré depuis fin décembre sur les principaux axes du nord après la prise de plusieurs localités par l’armée malienne.
En décembre 2023, le Cadre stratégique permanent (CSP), alliance de groupes rebelles armés, avait déclaré, dans un communiqué, avoir décidé « l’instauration d’un blocus total sur les axes allant de la frontière algérienne vers les villes de Ménaka, Kidal, Gao, Tombouctou et Taoudenni », les principales localités du nord, qui s’étendent sur une vaste zone entre la Mauritanie, le Mali et le Niger. Le mouvement rebelle avait précisé que ce blocus concernait tous les produits et tout type de moyens de transport.
Rappelons que suite à l’offensive lancée par les FAMa pour recouvrir la totalité du territoire national, les groupes rebelles ont perdu le contrôle de plusieurs localités. Ils ont été repoussés par l’offensive de l’armée malienne qui a abouti en mi-novembre à la prise de Kidal, bastion de la revendication indépendantiste et enjeu majeur de souveraineté de notre pays.
Après près de deux mois de blocus qui a éprouvé les populations innocentes, les ennemis de la paix ont enfin décidé de faire marche arrière, après plusieurs offensives menées par les forces armées maliennes. «Il est levé tout blocus sur les axes allant de la frontière algérienne vers les villes de Tombouctou et Gao», a déclaré dans son communiqué le Cadre stratégique permanent (CSP), alliance de groupes rebelles armés.
En effet, les hostilités entre les forces armées maliennes et les ennemis de la paix avaient repris en août 2023 après huit ans d’accalmie. Ces groupes armés avaient l’intention de contrôler les camps militaires laissés par les casques bleus de la Mission de l’ONU. Une situation à laquelle l’armée malienne s’est catégoriquement opposée et a infligé une correction exceptionnelle aux ennemis de la paix dont certains ont trouvé refuge hors du pays.
PAR MODIBO KONE