Après le départ des forces françaises et onusiennes, notre pays reste débout et plus que jamais déterminé à gagner la guerre contre le terrorisme et l’irrédentisme à travers l’équipement et la professionnalisation de ses forces armées et de sécurité au plan opérationnel et professionnel. La progression des FAMa sur le terrain dans l’opération de reprise des emprises laissées par la Minusma prouvent que la montée en puissance tant galvaudée n’était pas qu’un slogan, mais une réalité qui s’impose aux ennemis du Mali.

En effet, depuis le début de la reprise des armes par les rebelles, l’armée malienne n’a pas perdu une seule bataille, n’a pas laissé un seul camp rétrocédé sous le contrôle des terroristes. Quid des camps de Aguelhock et de Kidal ?
Sous la menace et le chantage des séparatistes, la force onusienne qui, le placard rempli de squelettes, a du céder aux sons de sirènes séparatistes et accéder à la demande des séparatistes en violation de la résolution N°2690 du 30 juin 2023 et de ses engagements envers la République en se retirant de manière précipité, sous de fallacieux prétextes, en laissant le camp de Aguelhock et celui de Kidal aux terroristes et à leurs alliés de la CMA sans procéder à la rétrocession alors qu’il y a un gouverneur à Kidal.

Fidèle à son serment et à ses engagements, l’armée malienne a fait preuve de beaucoup de sobriété pour rendre compte de la traitrise onusienne.
L’armée, c’est la grande muette dit-on. Aussi, malgré les questions pressantes et insistantes des journalistes, le chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées, le colonel-major Souleymane Dembélé, en vrai professionnel, n’a pas comblé la curiosité des confrères sur la trahison de la Minusma et sur Kidal. Or, c’est cette trahison de la force onusienne qui explique pourquoi nos hommes ne sont pas encore à Kidal.
En effet, forces républicaines et légalistes, il est logique, disent les observateurs et des sources bien introduites, que le programme de progression des FAMa ait été fait en fonction du programme officiel de retrait de la Minusma. Or, contrairement à ses engagements et à la résolution N°2690 du 30 juin 2023, la Minusma a malheureusement anticipé sur le programme établi de commun accord avec les autorités de la Transition pour se retirer de Kidal. Toutes choses qui ont faussé le programme de progression des FAMa sur Kidal.
L’armée malienne ne renoncera à aucune base de la Minusma, même bâtie dans le vestibule de la Séparation. Et cela, les rebelles de Kidal le savent. C’est pourquoi, contrairement à leur discours propagandiste, ils n’ont pas occupé le camp laissé par la Minusma. Ils savent la puissance de feu des FAMa depuis leur tentative de Ber. L’aviation Malienne est dans les airs, surveillant la zone comme du lait sur le feu.
Elle a administré la preuve en procédant, le vendredi 3 novembre 2023, à plusieurs frappes sur l’ex-camp militaire de la Minusma et alentours, au grand soulagement de beaucoup de patriotes. En effet, le vendredi 3 novembre 2023, les drones de l’armée de l’air sont entrés en action vers 20h30 et ont procédé à quatre (4) frappes sur l’ex-camp militaire de la Minusma et sur ses alentours. Selon un communiqué de l’armée malienne, ce sont les missions de surveillance aérienne nocturne du territoire qui ont permis d’identifier plusieurs opérations terroristes en cours de préparation dans le camp abandonné de la MINUSMA à Kidal. A partir de ces constations, les drones ont été chargés de la mission et les cibles ont toutes été neutralisées.
Pour ceux qui connaissent Kidal, le camp N°1 qu’occupait la Minusma est situé à la périphérie de la ville. Donc il est logique que les frappes opérées du vendredi par l’armée de l’air n’aient pas provoqué de victimes civiles au sein de la population de Kidal ville. Au demeurant, celle-ci est malienne et ne saurait être la cible de l’armée malienne qui traque les terroristes et leurs complices.
En attendant que les FAMa tranchent la tête du serpent, une question troublante se pose : où est la ‘‘redoutable DCA de l’armée azawadienne’’ qui abattait chaque jour nos avions ? Comment des gens qui abattaient chaque jour les avions du Mali qui s’approchaient de leurs positions en brousse, peuvent-ils laisser les drones de l’armée malienne surveiller en permanence le ciel de leur ‘‘fief’’, Kidal, et permettre que ces drones procèdent même à des frappes ?
Comme on le voit, l’information de guerre c’est la guerre de l’information qui est teintée de beaucoup de manipulations. Les terroristes peuvent jouer à ça, pas les FAMa, socle de la fierté et de la dignité de notre peuple. La vérité finie toujours par triompher.

PAR MODIBO KONE

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