Après la tenue de plusieurs séries de grèves depuis 2015 jusqu’à nos jours, pour les mêmes points de revendications, la section syndicale du commerce a décidé d’observer un autre arrêt de travail de 3 jours, qui risque d’être illimité si les doléances ne sont satisfaites, selon les syndicats. C’est au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue ce jeudi, 9 mars 2023, que les syndicats du commerce ont annoncé une grève de 72h en fin mars.

Lors de cette assemblée, les travailleurs de la Direction générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC), ont indiqué que depuis plusieurs années de lutte pour l’amélioration de leur condition de travail, aucun point de revendication n’a connu un niveau de mise en œuvre satisfaisante.
Une raison qui a poussé les syndicats à aller vers un arrêt de travail de 3 jours qui s’étendra du 27 au 29 mars 2023.
Selon Nouhoum SIDIBÉ, secrétaire générale de la section syndicale du commerce, leur situation ne fait que s’aggraver. Toutefois, indique-t-il que le gouvernement à chaque rencontre, prend des engagements, mais sans les appliquer.
Il a aussi laissé entendre, que leur service est confronté à des problèmes d’électricité ; de véhicules pour l’exécution de leur mission sur le terrain ; des problèmes même au niveau des toilettes de la direction du commerce etc.
M. Adama KANSAYE, secrétaire générale de la revendication, pour sa part, a indiqué qu’ils ont signé un procès-verbal de conciliation avec l’Etat au mois juillet 2021 ; et que de cette date à nos jours, aucun point n’a été appliqué.
« Je pense qu’il y a une mauvaise volonté dans cette affaire » s’est-il convaincu !
Ainsi, dans leur préavis de grève, qui a été déposé sur table du ministre du Travail, de la Fonction, et du dialogue social, juste après l’assemblée générale, la section syndicale du commerce porte essentiellement sur quatre principaux points de revendications, parmi lesquels figure l’application intégrale du Procès-Verbal de conciliation du 27 juillet 2021 ; la relecture de la loi n° 2015-036 du 16 juillet 2015 portant protection du consommateur ; ainsi que la diligence des travaux de construction du Bâtiment de l’hôtel de commerce qui trainent depuis des années.
En plus de cela, les syndicats du commerce demandent la réservation du poste de conseiller économique et commercial des différentes missions permanentes auprès des ambassades dans les pays partenaires commerciaux du Mali aux agents et cadres des services chargés du commerce.

PAR AMINA SISSOKO

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