Sur décision du président de l’Institution, 4 membres du Conseil national de transition (CNT) ont été suspendus, ce lundi 23 octobre 2023, de leur fonction pour 30 jours. Il s’agit du troisième vice-président du CNT, Mohamed Ag INTALLA, l’Amenokal de Kidal ; de Mohamed All Ag NATTAHEL; de Akli Ikan Ag SOULEYMANE ; et de Boubacar Sidigh TALEB SIDI ALI, tous des représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
La décision signée par le président du CNT, le Colonel Malick DIAW, évoque des ‘’absences non justifiées lors des travaux de commissions et des séances plénières de la session d’octobre 2023’’ pour justifier cette mesure.
Selon les termes du document, la décision a été prise à l’issue de la réunion du Bureau tenue ce lundi 23 octobre 2023.
«Les membres du Conseil national de Transition dont les noms suivent sont Suspendus pour trente (30) jours, compter du lundi 23 octobre 2023, pour absences non justifiées lors des travaux de commissions ct des séances plénières de la session d’octobre 2023», peut-on lire dans le document qui ajoute : «Cette suspension consiste à l’interdiction de participer aux activités du Conseil national de Transition et à la perte du bénéfice du salaire et des indemnités».
Cette décision du président du CNT fait suite à la mesure prise par le Chef du Gouvernement, le Dr Choguel Kokalla MAIGA, de suspendre les primes et indemnités des membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plateforme, qui siégeaient au sein du Conseil national pour la Réforme du Secteur de la Sécurité.
C’était à l’issue du Conseil des Ministres du mercredi 18 octobre 2023.
Au cours de cette séance, le Premier ministre, le Dr Choguel Kokalla MAÏGA, a informé le gouvernement de la suspension des primes et indemnités des membres du Conseil national pour la Réforme du Secteur de la Sécurité, à l’exception des représentants du Gouvernement et de ceux des Mouvements de l’Inclusivité.
Ainsi, la mesure de suspension des primes et indemnités à l’encontre des représentants de la Coordination et de la Plateforme se justifie, notamment, par la suspension unilatérale de leur participation aux activités des structures de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation, issu du processus d’Alger ; la déclaration officielle de guerre à l’Etat du Mali ainsi que les attaques perpétrées contre des camps et des positions militaires, qu’ils revendiquent.

Par Abdoulaye OUATTARA

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